Avec déjà 23 structures agréées et 10+ dossiers à l’étude, la dynamique est lancée.
Derrière cette montée en puissance, les enjeux sont clairs :
Mais un paradoxe persiste : avant de se lancer, encore faut-il disposer d’une vision consolidée, fiable et dynamique de ses risques - un objectif souvent difficile à atteindre faute de données accessibles et structurées.
🗣️ “La captive à la française est avant tout un outil de gestion des risques nourri par la donnée.”
— ACPR, lignes directrices
👉 Pour répondre aux exigences de l’autorité de régulation, un business plan actuariel sera requis. La solidité du dossier reposera sur la qualité des données disponibles, notamment un historique complet de sinistralité et des projections fondées sur des données réelles.
La création d’une captive de réassurance s’accompagne d’une gouvernance robuste, étroitement alignée sur les objectifs stratégiques du groupe.
Impliquer les instances dirigeantes dès la conception est essentiel : conseil d’administration et comité technique doivent pouvoir suivre le programme d’assurance, analyser la sinistralité, mais aussi analyser les états financiers de la captive, sa solvabilité et la performance de ses investissements, souvent déléguée à un gestionnaire spécialisé.
Pour garantir cette cohérence, la transparence et la circulation fluide de l’information sont clés.L’usage d’outils clairs, accessibles et partagés facilite la communication entre les différentes parties prenantes : gestionnaire de captive, courtier, assureur et direction du groupe.
🗣️ “Le SIGR permet de créer des circuits de discussion qui n’existaient pas encore »
— Michel JOSSET,Risk Manager, Forvia
Dans le monde des assurances, celui qui maîtrise la donnée détient le pouvoir.
💬“Il existe une asymétrie d’information dans la gestion des données d’assurance. Dans la plupart des cas, elles sont gérées par les courtiers, les assureurs ou les experts. Avec un SIGR, les entreprises reprennent la main.”
- Intervenant du Forum “IA & Captives”
Un SIGR permet de collecter, structurer et historiser la sinistralité du groupe, y compris les incidents sous franchise, souvent invisibles pour les assureurs.
🗣️ “Au-delà de tous les calculs actuariels, l’historique de sinistralité, c’est la clé.”
— Jean-Paul Faugère, Vice-président de l’ACPR
🗣️ “ L’idéal serait d’enregistrer en permanence les incidents même en dessous de la franchise, même automatiquement ».
— Michel JOSSET,Risk Manager, Forvia
Cette mémoire devient un langage commun entre le groupe, le courtier, l’assureur et sa captive de réassurance potentielle.
Le SIGR ne se limite pas à collecter la donnée : il transforme la fonction assurance en véritable centre de pilotage du risque.
Grace à cet outil financier, le CFO dispose d’une traduction de la donnée en chiffres - une des difficultés réside dans le fait de communiquer efficacement sur l’assurance auprès d’interlocuteurs parfois éloignés du sujet.
🔹Fonctions clés :
🔹Bénéfices :
Grâce à un travail rigoureux d’homogénéisation des données et leur consolidation via des outils de Business Intelligence intégrée, un groupe peut - en moins d’un an - disposer d’une base de sinistralité exploitable.
C’est précisément ce que nos équipes chez Delta RM rendent possible.
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